Le 10 février dernier je prenais le départ de mon premier semi-marathon de 2019 : le Edreams Mitja Barcelona.
Découvre le semi-marathon de Barcelone ainsi que toutes les informations pratiques pour organiser ton séjour: logement, transport, restaurant…

 

Transport et hébergement :

Nous avons profité des bons plans vol+hôtel sur le site de eDreams. C’est pratique, rapide, et on peut bénéficier de jusqu’à 40% d’économies par rapport à deux réservations effectuées séparément.

Venir en avion :

Depuis l’aéroport, en fonction du Terminal (1 ou 2) où vous arrivez et partez, vous avez des navettes (A1 et A2) qui vont jusqu’aux deux principales places de Barcelone (Plaça Catalunya et Plaça España). Elles commencent à 5h et finissent à 00H30.
Billet unique : €5,90
Ticket aller-retour : €10,20
Ticket de retour valide : 15 journées

En taxi, comptez environ 30€ pour aller jusqu’au centre.

Hôtel Europark :

Très bien situé, dans un quartier calme. L’hôtel est très bien placé. A proximité de la Sagrada Familia et quelques minutes du centre. Le service ainsi que les prestations sont simplement parfaits.

Avantages pour le Mitja Barcelona : Vous serez à 15min à pied de la course. Un petit-déjeuner et plein de belles attentions sont faites pour les coureurs (un cadeau à l’arrivée, des bananes et sandwiches à emporter le matin de la course)

Astuces pour choisir son hébergement pour une course :

  • Prendre un hôtel proche de la ligne de départ/arrivée
  • Demander un « late check-out »
  • S’assurer des horaires du petit-déjeuner pour avoir suffisamment de temps pour digérer et se rendre sur le départ.

 

Que faire à Barcelone ?

Vous pouvez vous perdre dans les rues de Barcelone. Profiter de l’ambiance chaleureuse et vous laisser surprendre ou encore vous promener le long de la mer.

Voici quelques lieux incontournables à visiter pour profiter de votre séjour pas cher à Barcelone :

  • Le marché de la Boqueria
  • La cathédrale de Barcelone
  • La Sagrada Familia
  • Le parc Güell
  • La Casa Milà
  • La Casa Batllo
  • L’hôpital de Sant Pau
  • Le palais Guëll
  • Le musée Picasso
  • Le musée national d’art de la Catalogne
  • Le musée d’art contemporain de Barcelone MACBA
  • Le château de Montjuïc
  • Le palais de la musique catalane

Plus d’informations. 

Restaurants :

Ciudad Condal :

Car aller en Espagne sans manger de tapas… Ce n’est pas permis. La carte vous en propose un large choix. Même si au premier abord on a un peu peur d’être dans un « attrape touriste » au final tout est un vrai délice et pas très cher. Laissez-vous porter par vos envies et partagez ce moment et ces plats à plusieurs.

Flax & Kale :

Il y en a plusieurs à Barcelone. C’est l’endroit idéal pour les personnes ayant des intolérances ou simplement ceux qui souhaitent des assiettes colorée et délicieuse. Bowl, jus et « plats d’Instagram » qui en vrai sont aussi bons que beaux.

Macchina – Pasta bar :

Trop pratique pour ceux qui souhaite un plat de pâte sur mesure. C’est bon, rapide et convivial.

Le eDreams Mitja Barcelona / Semi-marathon de Barcelone :

Les points forts :

L’ambiance :

On ne va pas se mentir, même s’il y avait des moments avec moins de cheering l’ambiance est porteuse. Mon gros coup de coeur va aux groupes de musique. Ils sont nombreux et tellement plein de vie qu’ils ont parfois réussi à m’émouvoir et toujours me mettre le sourire.

La météo :

Alors qu’en France on est en plein hiver, on n’a beau ne pas être très loin, mais à Barcelone c’est une météo digne du printemps. Courir sous le soleil, en tshirt, sans avoir froid… Quel bonheur.

Conseil : Pensez à la crème solaire.

Le parcours :

Je redoutais les longues lignes droites qui constituent presque intégralement le parcours. Je n’aime pas ça et pourtant… Je ne les ai quasiment pas ressenties ! L’ambiance, le soleil ou simplement Barcelone, tout passe très vite et donne le sourire. Mon moment préféré fut le dernier kilomètre où l’on voit en fond la Sagrada Familia. Puis passer le long de la mer est un vrai bonheur.

Les points faibles :

Les ravitaillements :

Il y a des ravitaillements tous les 5 kilomètres. Ils sont très bien organisés car le parcours est large. Présents d’un seul côté de la route, ils permettent à ceux qui souhaitent continuer d’avancer. Cependant il n’y a pas de ravitaillement solide et un seul toilette par arrêt. Un détail à anticiper.

La circulation :

Sur certaines parties la circulation n’est pas interrompue et continue au plus près de la course. Soyez donc vigilant surtout vers la fin de course où la fatigue se fait sentir.

 

Ma course :

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L’avant course :

Depuis le Marathon de New-York et avec l’arrivée de l’hiver, j’avais levé le pied sportivement. Pas de sortie de plus de 8km, pas mal de courses sur tapis pour contrer le froid mais surtout pas de prépa. Je savais que ce semi-marathon ne serait pas celui de la performance. J’y suis cependant allée avec quelques objectifs : ne pas me blesser, retrouver les sensations que j’aime tant, découvrir Barcelone et marquer la fin de cette période d’inactivité qui ne me convenait pas. Pour résumer, le plaisir et les retrouvailles.

Le retrait des dossards :

L’étape qui nous met vraiment dans le bain. Celle qui nous fait vraiment réaliser que la course est proche. On y est allé le samedi matin et en 10 minutes tout était réglé. Rapide et facile.

Profiter de Barcelone :

Marcher et visiter. Mais pas trop pour ne pas trop se fatiguer (bon 15 000 pas tout de même). Se reposer une petite heure. Profiter d’une Pasta party pour rencontrer les gagnants de mon concours eDreams. Pour finir au lit à 21h.

Le Jour J :

Petit-Déjeuner à 7h car le départ est à 8h45. Il y a du choix à l’hôtel mais surtout ce que j’ai presque l’habitude de manger.

En route pour le départ. C’est assez simple, tu suis les coureurs. Une fois arrivée devant l’arc de Triomphe, je commence à avoir la pression mais je suis avec une amie et ça me détend. Elle récupère mes affaires et il est déjà temps de rentrer dans le SAS.

1 à 5 km : La joie

L’ambiance est super bonne dans le SAS. Tout le monde avance calmement (on est dans le SAS 1h50-2h), puis je passe sous l’arche de départ, je lance ma montre, et c’est parti. Pas trop de bouchon, je suis trop contente de prendre le départ. Sans prise de tête, juste le plaisir, même si le manque de prépa me trotte dans la tête.

Je tiens cependant à souligner que je manquais de préparation pour être dans une condition optimale mais pas pour relever ce challenge sinon je ne l’aurais pas fait. Je fais du sport plus de 3 fois par semaine dont principalement de la course. J’ai mine de rien une prépa marathon dans les jambes qui date d’il n’y a pas si longtemps et j’ai couru pas mal de semi et je me connais sur ce distance.

Les 5 premiers kilomètres se passent bien même si mon ventre commence à faire des siennes. Le ravitaillement est proche. Je m’arrête pour boire et aller aux toilettes.

5 à 10 km : Le doute

Je continue à vraiment prendre du plaisir. Je me dis que ma pause m’a permis de tirer un trait sur mon « petit problème ». Au 8è kilomètre je reçois les encouragements d’une abonnée et ça, ça n’a pas de prix. Juste avant il y avait un concert qui m’avait mis des frissons. Bref je kiffe et soudain… Mon ventre refait des siennes. Je me dis que c’est dommage ! Je suis bien, mon allure est bien, tout est bien mais ça… Je comprends vite que je devrais m’arrêter une nouvelle fois.
Je remets en question plein de choses, je râle sur moi-même puis…

10 à 15 km : Positive attitude

… je me ressaisie. Mine de rien je tiens. Malgré tout je continue. J’assume mon état et je m’installe dans le présent. Oui j’ai un petit inconfort, mais je m’arrêterai à chaque ravitaillement. Je cours bien, je n’ai pas de douleur, j’ai le sourire, j’applaudie quand l’ambiance me transporte, j’aime ressentir l’effort et le partage… Je revis ma passion.

Puis je retrouve mon amie ! Elle m’attend au 14è kilomètre et va un peu courir avec moi. Mes amies sont simplement géniales, elles m’accompagnent à chaque fois et pour moi c’est un tel bonheur de partager ça avec elles, qu’elles soient là, me soutiennent. Mais ça n’empêchera pas un nouvel arrêt « toilette ».

15 à 21km : Le mental

On repart et là je le sais… Il me lâche, je lâche… D’un coup ! Mon mental me dit « merde » et moi je dis « j’en ai marre ». Alors je marche… Un peu. Je redémarre et je lâche… Je râle tellement. C’est la bataille en moi. Mais c’est là où je me calme. J’analyse un peu ce qui se passe en moi.

Je réalise aussi qu’une prépa n’est finalement pas que physique mais mentale. Que là, c’est comme dans la vie, quand tout me semble trop dur et que je veux fuir. Mais j’ai un objectif à atteindre : la ligne d’arrivée. Je râle en me rappelant qu’à New-York mon mental avait été bien plus fort, je n’avais pas marché alors que mon corps était fatigué. Là… Ça va mais la tête, elle, fait la tête.

Mais c’est bien, je sais ce que j’ai à amélioré pour les prochaines fois. Puis on est près de la mer, sous le soleil… Vamos !

Puis finalement je vois le dernier kilomètre, à nouveau une abonnée me motive et on finira ensemble ! J’arrête machinalement ma montre mais sans regarder le chrono. Car finalement cette course c’était finalement loin de la performance comme je l’avais prévu mais très mental. Un état des lieux qui n’a fait que celer ce que je ressentais depuis plusieurs semaines : j’aime courir, j’aime faire du sport et j’en ai besoin.

L’after :

Une petite promenade pour rentrer à l’hôtel, douche et en route pour les tapas. Notre vol est à 18h, on a le temps. On profite encore un peu de Barcelone et du soleil mais note à moi-même : la prochaine fois on repart le lendemain pour fêter la victoire le soir.

Pour répondre à vos questions :

Qu’est ce que tu prends sur toi en ravitaillement ? Est-ce que tu t’arrêtes pour manger ou boire ?
Pour ce semi-marathon, je ne m’étais pas fixée d’objectif particulier, je n’ai donc pas prévu de ravitaillement particulier non plus. Je savais qu’il y aurait de l’eau tous les 5 kilomètres et pour moi, pour cette fois, c’était l’essentiel. J’ai bien mangé au petit déjeuner 1h30 avant. J’ai pris tous les ravitaillements en eau. Depuis 2 ans, je ne loupe aucun ravitaillement en eau. Lorsqu’une course me demande plus d’énergie je prévoie mon ravitaillement solide comme pour le marathon de New-York (toutes les informations sont dans l’article).
Tu peux aussi retrouver plus d’informations ici.

Quand tu ne parles pas trop la langue ce n’est pas compliqué niveau organisation (pour récupérer le dossard par exemple).
Je ne parle pas très bien anglais et encore moins espagnol. Or depuis 2 ans j’ai couru : en Espagne, Angleterre, US, Suède… Je n’ai jamais rencontré de problème. Il ne faut pas hésiter à chercher soi-même les informations.
En général tout est très bien expliqué. A Barcelone, j’ai eu du mal à trouver le retrait des dossards. J’ai alors simplement demandé à un groupe de berlinois qui avaient le sac de la course.
Le plus important est de bien avoir les papiers demandés et oser aller vers les autres. Sans oublier qu’on est souvent tous là pour la même passion et qu’un sourire peut ouvrir beaucoup de portes.

Des conseils pour les heures avant la course ? (Crème anti-frottement, tenue…)
J’adapte mes rituels à la distance. Pour un marathon je vais me mettre de la crème anti-frottement presque sur tout le corps et pour un semi sur les zones que je sais à risque. Si jamais j’ai eu des irritations lors de ma prépa je vais même en mettre régulièrement la semaine qui précède. Les pieds ne sont pas à oublier. J’ai longtemps utilisé de la Nok mais depuis quelques mois j’utilise la crème Apivita qui est plus naturelle.
Pour la tenue je vais me laisser de la marge et toujours prévoir plusieurs choix. Je porte toujours des vêtements que j’ai pu tester sur de longues distances. Je m’adapte aisso en fonction de la météo.
Si jamais vous y êtes habitué, je vous recommande une méditation avant la course. Par exemple une sur la confiance en soi, l’amour de soi, le lâcher prise, le super pouvoir… Adaptez la à vos émotions.

Le km le plus long ?
Pour moi c’est toujours le dernier. Je ne sais pas pourquoi, c’est ça depuis mon premier semi. J’ai envie d’arrêter alors que je suis à la fin.

Combien de temps faut-il compter pour se préparer à un semi ?
Tout dépend de ton activité physique quotidienne, ton expérience et histoire avec la course à pied, ton objectif…

Cours-tu aves de ma musique ou des podcasts ?
Depuis 2 ans je ne cours plus avec des écouteurs lors des courses officielles.

N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire. J’y répondrai dans la mesure du possible.

Article sponsorisé par eDreams.