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C’est compliqué finalement, dès notre enfance, on est associé à des chiffres : notre moyenne générale à l’école, notre classement en classe, notre poids, notre taille. On se note. Ogn se classe. Puis il y a l’âge aussi.
En grandissant on ajoute les chiffres de « taille » de vêtements, de chaussures. Les standards sont définis par on ne sait qui et certains chiffres idéalisés. Le 38 est le roi au royaume de la mode, si tu passes en dessous tu es contente, au-dessus les dents grincent.

Mais bizarrement dans ce monde chiffré peu de gens sont heureux. Que ce soit ceux qu’on idéalise, ceux dans la “norme” ou ceux qu’on redoute. Parce qu’à se juger comme un chiffre, on perd toute notion du réel et même d’identité. Qui sommes nous vraiment ?

On ne se regarde plus dans le miroir, mais sur la balance. Même si on se trouve belle au saut du lit, la pesée qui suit le pipi matinal va réussir à nous enlever notre sourire, car mince, j’ai pris 200gr”.

Etape 1 : La prise de conscience 

J’exclus de suite tous les cas particuliers, mais d’une manière générale, se peser plus d’une fois par semaine peut être lourd psychologiquement. Notre poids varie d’un ou deux kilos en fonction des jours, encore plus chez la femme avec les variations hormonales du cycle.
De la même manière (en excluant les cas particuliers) peser ses aliments à chaque repas, c’est aussi lourd psychologiquement. Tout comme compter les calories, compter ses pas… Même les littéraires mériteraient un Bac S à manier autant de chiffres au quotidien.

Ici, il y a 3 ans, je vous en parlais déjà. Je l’avais identifié cette obsession du chiffre, et le mot est très faible. Je n’acceptais pas d’acheter un vêtement au-dessus du 38 et je faisais tout pour que ça n’arrive pas. Je me pesais tous les matins, après chaque repas et le soir. Plusieurs fois par jour, soit plus de 20 voir 40 fois par semaine, plus de 200 fois par mois.

Je vous invite à lire cet article :

Article : Et si je n’étais pas un chiffre

Au final il y a trois ans, en écrivant cet article, j’avais commencé à mettre le doigt sur un problème mais surtout une belle et longue aventure. Celle qui allait me libérer.

Etape 2 : Identifier « pourquoi »

Cette étape est propre à chacun. Si vous vous sentez en souffrance ou dans un certain mal aise, n’oubliez pas que mettre les mots sur vos maux et surtout oser en parler à vos proches, mais surtout à des spécialistes est souvent une des clés.

Identifier ce qui nous enferme dans un mal-être, une chose qui nous fait du mal est très difficile. Mais, avec le recule, même si le chemin qui suit est long, à partir du moment où tu dis « il y a quelque chose qui ne va pas, je ne veux plus l’accepter », la moitié du chemin est parcouru. Car à partir de ce moment, même s’il y a des moments où tu craques, où tu as l’impression de rechuter. Ne te méprends pas, à partir de ce moment la, tu as décidé d’avancer et tu avances bien plus vite que tu ne le crois. 

Alors pour moi, il s’est passé beaucoup de choses depuis cet article. Le plus gros pas fut d’accepter que j’étais malade : la boulimie. L’histoire est un peu longue mais liée à celle-ci. Tu peux donc aussi lire cet article si tu le souhaites :

Article : Boulimie : Mon histoire, comment je m’en suis sortie.

A partir de ce moment la j’ai mis enrouement de chose en place : psy, médecin, mes proches. En fait, j’ai osé parler. Oser dire quand ça n’allait pas, mais aussi quand ça allait. Accepter celle que j’étais, mes qualités et mes défauts. Faire la paix avec moi tout entière :

Article : Mon corps et moi

Etape 3 : Je suis moi et non un chiffre

Les vêtements :

Bizarrement ça a commencé comme ça. Il y a un an, je cherchais un short en jean, mais j’en avais assez. Assez d’avoir le short qui rentre dans la fesse, remonte en culotte, me fait un effet cupcake car taille basse… J’en avais assez de prendre du 38 alors que je n’étais pas bien dedans. Je n’ai pas réfléchi. J’ai pris un 40 et un 42. Petit test en cabine… J’adore… J’achète. Et en sortant, je réalise.
Je réalise que je n’avais pas acheté de taille au-dessus du 40 depuis mes 20 ans (j’en avais 28 l’été dernier…) mais que j’étais follement heureuse de l’avoir accepté, de me dire que je serai 20 fois plus jolie dans ce short taille haute que dans mon échantillon de short. 

Depuis…
Je ne m’identifie plus à un chiffre ou une lettre en vêtement. J’essaye toujours. Ma dernière combinaison est un L alors que j’ai pris un chemisier en S. J’apprends à me regarder et voir comment le vêtement me va. J’apprends à me trouver belle et me mettre en valeur. 

Le poids et la balance :

Nouvelle année, c’était décidé. Plus de balance ! Depuis 9 mois, je ne me suis pas pesé. En vous écrivant aujourd’hui j’ai même réalisé une chose qui m’a encore plus touchée… Je ne me suis pas pesée depuis 9 mois, mais je n’ai aussi pas eu de TCA depuis 9 mois.
Y-voir un lien ? J’en suis persuadée.
En réalité : Le premier mois est horrible. C’est comme arrêter la cigarette. On y pense tout le temps. Alors moi, je l’ai rangé dans un placard. Mais j’y pensais. Je me disais : « J’ai grossi, j’en suis sûre ! Il faut que je vérifie ! ».
Puis tu apprends finalement, à te regarder ! A voir dans tes vêtements si tu es bien ou non. Et du reflex matinal de la pesée, tu passes finalement au reflex de te regarder dans le miroir pour voir si tu as bonne mine.

9 mois sans balance et aujourd’hui en dehors de mes rendez-vous médicaux, mon poids n’est plus une valeur qui me définit. Je n’y pense quasiment plus. Quasiment car mine de rien en rentrant de vacances, en ayant un peu (beaucoup) profité des bonnes choses je me suis posée la question c’est vrai. Mais finalement mon pantalon, ma ceinture mais surtout mon regard sur moi-même me donne la réponse.

Bilan : La patience est reine

Dans cette société où nous avons tout, tout de suite, où nous sommes de plus en plus assistés. Nous sommes surtout de moins en moins patients. C’est pourtant la clé de beaucoup de réussites. Prenez le temps de vous connaître, soyez bienveillant envers vous-même.
Je sais que je ne suis qu’aux premiers paliers de la confiance en soi. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre sur tout et sur moi. Mais j’apprends aussi à me féliciter pour chaque jour passé. Je n’oublie pas que tout ce que j’ai pu considérer comme négatif dans ma vie m’a apporté du positif et j’ai hâte de découvrir autant de choses.
En relisant mon article d’il y a 3 ans, j’ai été touchée, car je pense que jamais je n’aurai cru que ça prendrait autant de temps, mais surtout jamais je n’aurais, je pense, imaginé être aussi épanouie aujourd’hui.

Le poids, la taille, les chiffres ne sont pas l’unité de mesure du bonheur :

Finalement au fil de l’article la notion de chiffre s’est clairement effacée pour faire face au réel problème qui est l’acceptation de soi. Seule la patience et la bienveillance apportent des solutions ainsi que l’ouverture au monde et aux autres. Face à ce genre de difficultés, il faut accepter d’avoir besoin d’aide.

Sachez que vous êtes bien plus qu’un chiffre. Apprenez à vous connaître, vos atouts, ce qui vous touche et peut vous mettre à fleur de peau, ce qui vous rend heureux…

Parce que finalement il y a trois ans dans mon article « Et si je n’étais pas un chiffre » je ne comprenais pas pourquoi je ne m’acceptais pas alors que j’avais perdu beaucoup de poids, que je rentrais dans un 36-38… Il y a trois ans, si on m’avait dit que finalement ce serait en reprenant ce poids, en ne rentrant plus dans un 38 que je retrouverai le sourire je n’y aurais pas cru. Ces chiffres n’était pas les miens.
Aujourd’hui, j’ai un mode de vie équilibré, je suis gourmande mais je mange équilibré et très « sainement » 90% du temps. Je fais du sport presque tous les jours, je prends soin de moi et surtout : je suis moi. Avec mes jambes fines mais mes bonnes cuisses et joli peach. Un joli bidou mais plein d’amour. Car c’est ma morphologie.

En parlant d’accepter ses formes je parle de toutes les formes, petits seins, gros popotins, petits, grands, musclés ou menus. On ne parle pas de tout balancer, manger trois tablettes de chocolat si on le veut. On parle d’apprendre à s’écouter, comprendre ce dont on a besoin, qui on est : notre morphologie, nos besoins… Car nous sommes tous différents et la nature elle est très bien faite. La balance elle ne saura pas te dire si tu as finalement mal ou trop mangé. Si tu es en carence de quelque chose ou non, si ce jean te met en valeur ou non. Seul toi et ton corps le pouvez. Apprends à t’écouter et t’aimer.

C’est plus facile à dire qu’à faire, c’est vrai, mais on n’a rien à perdre à essayer sauf être un peu plus heureux qu’avant.
Je sais que mon chemin vers la confiance en moi et le bonheur sont loin d’être finis. Un jour j’ai cru que j’y étais ! Je comprenais ce qu’était le bien-être, je me sentais heureuse. Mais deux jours après c’était encore mieux ! Et ça ne s’arrête pas. Alors les jours où je me lève du pied gauche je relis mon article justement sur le sujet mais je repense à cette sensation de bonheur et j’avance.

Tu continues le chemin avec moi ?


N’hésitez pas à commenter cet article en partageant à ton tour ton histoire ou vos questions.

Je tiens à spécifier qu’il s’agit de mon histoire. Je partage mes expériences pour écrire les mots que j’aurais aimé lire pour soigner mes maux, m’aider à être patiente ou simplement me sentir moins seule. Écrire me permet aussi de réaliser le chemin que j’ai parcouru et de prendre conscience des choses. Nous sommes cependant tous uniques. Si vous vous sentez en souffrance ou dans un certain mal aise, n’oubliez pas que mettre les mots sur vos maux et surtout en parler à vos proches ou des spécialistes de la santé.

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