Greenpeace Film Festival 2020

J’ai découvert l’histoire politique brésilienne et celles de personnages  qui ont dédié leurs vies à la forêt et aux peuples autochtones. J’ai versé une larme en voyant ces arbres majestueux s’effondrer. Puis j’ai repris espoir en comprenant qu’il existait aussi des solutions pour protéger l’Amazonie.

Le sujet est passionnant, mais ce film trop long et dense…difficile pour un public qui voudrait découvrir ces enjeux simplement.

Première grosse claque du Greenpeace Film Festival en découvrant l’envers du transport maritime. 90% de ce qu’on consomme transit via des cargo, et on ne sait pourtant rien de ce milieu (le fret). Je suis littéralement tombée des nues en découvrant les dessous de cette industrie…j’ai encore du mal à réaliser !

Un film court, avec de belles images et un discours très clair : à voir !

Un peu dans la veine de « Demain » de Cyril Dion, ce documentaire montre des initiatives paysannes positives et met du baume au coeur. Le sujet est traité de manière simple et illustré par de belles images. La musique est parfois un peu cheesy, mais les personnages rencontrés m’ont ému (au tout début, il est d’ailleurs annoncé que ce docu donne la parole à « des gens ordinaires »…et c’est très bien comme ça).

« I was elected to represent Pittsburgh, not Paris ». C’est par cette phrase que Trump s’est retiré des accords de Paris pour le climat. Le maire de Pittsburgh n’a pas tardé à répondre : lui va suivre les directives de ces accords. Un tas d’autres villes vont suivre son exemple.

Ce film nous montre ainsi la lutte contre la crise climatique aux États-Unis. L’ambiance est un peu trop « américaine » (musique non-stop, images et phrases chocs), mais c’est intéressant de découvrir ce pays d’un autre point de vue.

Un film contemplatif, simple et court pour prendre conscience de la problématique de la pollution plastique au niveau des océans.

Mais au delà des chiffres effrayants et des belles images, je suis un peu gênée que ce documentaire n’aborde QUE notre responsabilité personnelle. Un doux parfum de culpabilisation écologique, là où il aurait aussi fallu informer sur l’énorme responsabilité des États et entreprises…

J’ai été profondément émue et touchée par le combat d’Anote Tong, le président des Kiribati, pour assurer un avenir aux habitants de l’île menacés par la montée des eaux.

La réalisation est superbe, car elle place l’humain au centre du film et parvient à montrer de la joie et de l’espoir malgré les terribles conséquences de la crise climatique pour ce peuple du Pacifique.

Depuis l’année dernière et le film « Frère des arbres » (lauréat de l’édition 2019) je sais que le combo « peuples autochtones » et « destruction de forêts primaires » me fait automatiquement verser une larme. C’était une fois de plus le cas avec ce film. Un documentaire fort qui met en lumière un groupe d’activistes déterminés et montre le courage et l’importance des lanceurs d’alerte.

Marquant, effrayant, inspirant.

C’est un des rares documentaire qui permet à tout un chacun de se faire une idée de l’histoire de l’agriculture européenne et de la Politique Agricole Commune. Il donne une bonne dose d’espoir en montrant qu’une autre agriculture est possible, tout en restant réaliste.

Un film intéressant…mais qui ne m’a pas vraiment marqué ni pris aux tripes.

Et encore un coup de coeur ! On regarde la déforestation des grandes forêts primaires avec tristesse, mais on oublie de regarder ce qu’il se passe chez nous. Et on le découvre avec fascination et effroi dans ce documentaire. Un film qui donne la parole aux acteurs de la filière bois en France, sans voix off, commentaire ni musique.

Une bombe d’informations avec de belles images. Un peu long, mais passionnant. À voir !

Troisième coup de coeur du festival ! L’homme a mangé la terre…et ça lui a pris tout juste deux siècles (autant dire rien à l’échelle de la planète). À grand coup d’images d’archives accompagnées d’une voix off hypnotisante, ce film retrace notre histoire. L’histoire du « progrès », ou plutôt celle d’une poignée d’industriels dont les choix ont changé à jamais la face du monde. Un documentaire édifiant qui permet de résister à l’idée que la technologie et la science nous sauveront. À voir !

Un film feel-good qui fait la part belle aux « petits gestes » et montre que chacun peut agir à son échelle. Pour quelqu’un comme moi qui a déjà lu et vu beaucoup de choses de ce type, c’est un peu redondant (de même si on prône une écologie collective et/ou plus « radicale »). Ceci dit, ill faut aussi avouer que cette note plus légère et optimiste était bienvenue pour clôturer ces 15 jours de festival.