Par où commencer… L’aventure Marathon n’est pas seulement une aventure de 42,195 km ou 26.2 miles, c’est bien plus. Du choix de cette course à la prépa jusqu’au jour J et même l’après. Retour sur mon second marathon : le Marathon de New-York.

Pourquoi un marathon en 2018 ?

En terminant mon premier marathon (le marathon de Paris), j’étais sûre d’un jour en recourir un. Après quelques semaines, je remettais ce choix en question. J’avais finalement du mal à accepter d’avoir couru en plus de 5h. Les chronos exceptionnels relayés sur les réseaux me faisaient rougir. La distance marathon étant de plus en plus courue et un peu banalisée, je ne réalisais pas que j’avais réalisé un exploit. Mon exploit : courir un marathon, le finir et ce, sans me blesser.
J’ai alors pris le temps de comprendre ma réaction, d’accepter ma performance et revoir ma pratique du sport. En plusieurs mois, j’ai réalisé que mon chemin vers le #MoveYourPeach n’était pas fini. Que je ne bougeais pas encore que pour moi, mais grâce au Marathon de Paris, j’avais fait un pas énorme qui allait prochainement se finaliser. 


En janvier 2018, je me fixais de nouveaux challenges et je décidais de m’inscrire à des courses que je choisirais : le Hackney Half et le Marathon du Médoc.
Un semi-marathon, car ça reste la distance sur laquelle je prends le plus de plaisir et qui ne me demande pas une grande prépa (car j’en ai déjà couru une 10aine et que je cours environ 20km par semaine, sinon la préparation n’est pas à négliger.).
Et un marathon, car je souhaitais me confronter à nouveau à cette distance qui m’avait mis à mal. Le choix du Médoc était un peu stratégique, mon vrai bon souvenir lors de mon premier marathon était le partage. Je n’avais pas vécu mon premier marathon seule. Sur les derniers kilomètres, Ariane et sa famille m’avaient rejoint et c’était mon meilleur souvenir. Je ne m’imaginais pas revivre un marathon sans être entourée. J’avais donc choisi un marathon près de chez moi mais aussi lié à mon histoire car mon premier emploi fût dans le médoc.

Après le Hackney Half et mon RP (1h58), j’étais plus motivée que jamais à commencer ma prépa même s’il s’agissait de la faire en plein été et donc de faire plus de compromis qu’à d’autres saisons, on ne va pas se mentir. En juillet je commençais donc doucement, mais sûrement. Puis il y a eu ce mail… New Balance me proposait de rejoindre sa Team pour le Marathon de New-York.

Le rêve de beaucoup de coureurs et notamment le mien. Je n’avais pas à me demander si je souhaitais reparcourir la distance, j’étais en train de la préparer. Il fallait cependant que je fasse un choix, car en 1 an, j’ai appris de mes erreurs et je ne souhaitais pas courir à tout pris toutes les courses et encore moins deux marathons en un an. Des appels à mes proches et lorsque Ariane m’a dit « je viens avec toi », il ne me manquait plus rien pour dire « OUI ! ».

J’arrêtais donc ma prépa pour la reprendre 12 semaines avant le 4 novembre. Mon TFL ayant repointé le bout de son nez, ça tombait bien. Il était pour moi hors de question d’attaquer la préparation d’une telle course blessée : kiné, osthéo, podologue, lever le pied et privilégier les sports sans impact et le renfo.
Objectif : Être prête pour mon chalenge « finir mon second marathon avec un vrai sourire et une nouvelle fois sans blessure ».


Pour répondre plus brièvement à vos questions :

Comment se sentir prêt à courir un marathon ?

  • Aimer courir : Car vous allez courir beaucoup. On me demande souvent « Comment aimer courir car je n’y arrive pas ? ». Ne vous forcez pas ! Il existe plein de sports. Trouvez celui qui vous plaît pour #MoveYourPeach.
  • Prendre le temps de se sentir prêt et de le vouloir vraiment : Courir 42,195 km ce n’est pas anodin. C’est dur physiquement et psychologiquement. Prenez le temps de courir plusieurs semi-marathons, différents types (les plus populaires ou les petites courses, près de chez vous ou à l’étranger).
  • Être sûr de pouvoir consacrer du temps à la préparation : Car préparer une course demande du temps. Même si certains pensent qu’une prépa n’est pas obligatoire, elle est d’après moi essentielle pour se sentir bien avant, pendant et après sa course. Je la considère aussi importante que la course en elle-même, réussir sa prépa c’est déjà un sacré challenge.

Comment soigner une blessure ou les éviter :

La prépa : (Voir paragraphe suivant) Elle reste le meilleur moyen de préparer son corps à l’effort.
En cas de douleur voir un spécialiste : Si la course à pied est considérée comme un sport « petit budget » n’hésitez pas à mettre le budget dans certaines choses. Un bon équipementier sera bien vous conseiller pour vos chaussures. Aller voir un podologue et peut-être faire de semelles. Consulter l’ostéopathe même en prévention (j’y vais en milieu de prépa et après chaque course minimum). N’hésitez pas à consulter des spécialistes de la course à pied ou du sport que ce soit pour les médecins, podologues, kinésithérapeutes ou autres.
Apprendre à s’écouter et ne pas minimiser les changements.

La prépa’ :

La préparation d’un marathon demande du temps, une certaine condition physique et une hygiène de vie assez “clean”, d’après moi. Il faut être capable de consacrer 4 à 7h de sport par semaine au sport. Ça fatigue et met le corps à rude épreuve d’où l’importance d’avoir une bonne condition physique et de ne pas être déjà blessé.

Vous pouvez retrouver mon premier article sur “Comment préparer une course”.
Je tiens cependant à faire une petite mise à jour. Ma première prépa marathon était très (trop) exigeante que ce soit physiquement, mais aussi par le temps qu’elle demandait.

Pour cette nouvelle prépa, j’ai donc décidé de miser autant sur la préparation physique que mentale et le bien-être. J’avais compris que je n’étais pas un sportif de haut niveau. Je parle de sport, mais je le pratique surtout par passion. J’ai une vie professionnelle et personnelle à côté. Je dois trouver mon équilibre.
Le semi-marathon de Hackney me l’avait prouvé. Sans prépa, sans réel interdiction, et même pas mal de plaisir, j’ai battu mon record, car je me suis éclatée ! J’étais heureuse et ça m’a donné des ails.

Ma prépa Marathon New-York :

Sportive : 

J’ai commencé par une prépa gratuite trouvée en ligne sur 12 semaines avec 3 entraînements par semaine. C’était le parfait équilibre. Les sorties ne faisaient pas 2h et je pouvais l’adapter à mon quotidien.
6 semaines avant la course, Philippe, le coach de New Balance m’a préparé une petite prépa sur-mesure. Elle était tout de même basée sur la même base que mon début de prépa. J’avais par contre 4 sorties, si mon emploi de temps me le permettait.

En gros :

  • 2 sortis footings par semaine (dont une facultative, si ma semaine était trop chargée)
  • Un fractionné
  • Une sortie longue

Une préparation demande, d’après moi, de la rigueur et surtout de louper le moins de sorti possible. Je n’en ai loupé que deux qui étaient facultatives.

Santé :

J’ai fait valider mes chaussures par mon podologue ainsi que fait faire des semelles orthopédiques. J’ai choisi les New Balance 1080. Je ne les quitte plus.

Pour prévenir mon syndrome rotulien qui avait repointé le bout de son nez en août, j’ai eu un suivi chez mon kinésithérapeute avec 3 puis 2 séances de rééducation par semaine. J’ai aussi pris une consultation chez mon ostéo (qui est aussi mon kinésithérapeute) un mois avant le marathon. Attention de bien organiser votre semaine si vous prenez une consultation chez un ostéo. En effet, il vous faudra plusieurs jours de repos.

Hygiène de vie :

J’ai commencé ma prépa marathon la dernière semaine de mon mois à Londres. Autant vous dire que là… Mon hygiène de vie n’était vraiment pas top. Je mangeais souvent à l’extérieur et je profitais de mes soirées. J’ai levé le pied dès mon retour. Moins de soirées, du moins, moins de “boisson”. Contrairement à ma première prépa, j’ai continué à profiter du quotidien, sortir (mais en ne n’autorisant qu’une… ou deux bières par semaine). Je pense qu’il faut trouver un juste équilibre entre son bonheur social, pro et sportif. Personnellement, j’adore sortir. J’ai fait attention à avoir une bonne quantité de sommeil, j’ai refusé les voyages ou courses durant cette période. Bref, je ne voulais pas me frustrer mais aussi prendre soin de moi. La course à pied est mon hobby. J’ai tout mis de mon côté pour ne pas me blesser mais aussi pour le plaisir.

Concernant l’alimentation, retrouvez mon article complet sur le sujet : Objectif course : Sport et alimentation

Bien-être :

J’ai commencé à pratiquer régulièrement la méditation il y a 6 mois. Ça m’a énormément aidé pendant ma prépa, mais aussi le jour du marathon. J’ai aussi pris du temps pour moi, dormir, me reposer, mais aussi me chouchouter en prenant un soin ou massage de temps en temps.

 

Départ pour New-York :

À savoir : New-York est à -6h de la France.

J-2 :

Nous sommes parties avec Ariane ainsi que toute la Team New Balance à J-2 du Marathon (le vendredi). Après 12 semaines de préparation, on y était presque ! L’excitation commence à monter à ce moment-là, car finalement, tu commences à réaliser. Pour moi les 2 derniers semaines avant un marathon sont les plus dures. J’en ai assez de courir, d’avoir l’impression que ma vie tourne autour de ça, mais je suis à la fois excitée, heureuse d’avoir réussi à faire au mieux pour en arriver là. Je ne souhaite qu’une chose, vivre ce moment. Je suis là, mais plus vraiment. Tout tourne définitivement autour de l’échéance qui approche.
On arrive à New-York et la, tu réalises. Tu arrives dans une ville qui t’a toujours fait rêver et pour réaliser un rêve !
On pose nos affaires et c’est parti pour les rituels d’avant course. On va chercher nos dossards ! Le lieu est immense, l’ambiance sportive, mais tout le monde est heureux. Je l’ai ! Le dossard 65096 ! C’est aussi le moment où j’apprends qu’Ariane ne pourra pas courir avec moi. On pensait faire comme à Pairs. Elle m’avait aidé à finir mon Marathon en m’accompagnant sur 17km. Mais là, à New-York, on apprend qu’il n’est pas possible de courir sans dossard. Mais on se remet vite en arpentant le salon du Marathon.

Petit conseil : Personnellement, je n’ai quasiment rien acheté sur le salon… Les prix étant assez élevés mais si vous le pouvez, trouvez vous un souvenir. J’ai couru partout dans NYC à J+1 après le Marathon pour ramener mon sweat NYC New Balance.

J-1 :

Certain membre de la Team New Balance sont partis courir tôt le main. Pour moi, ce sera journée repos complet. Objectif ne pas marcher plus de 10 000 pas. C’est assez frustrant lorsqu’on arrive dans une ville qu’on rêve de découvrir sous tous les angles. Mais dans le fond… Le lendemain, on parcourra 42,195km dans toute la ville.
C’est donc une journée cool. On se promène un peu. Je découvre les nouveautés New Balance en avant-première. C’est aussi l’occasion de se préparer… Mission tresse. On ferra quand même un tour dans Central Park en découvrant les couleur magiques de l’automne. La journée passe vite et l’excitation monte d’heure en heure. On retrouve toute l’équipe pour une Pasta Party. L’ambiance est géniale. Vivre ce moment à plusieurs, c’est vraiment une chose particulière.


Puis vient le temps de tout faire pour avoir le moins de stress pour le lendemain :

  • Préparer ça tenue : J’avais tout vérifié dès mon arrivée et mis sur un cintre et dans une poche : Ma tenue de course. On regarde quand même la météo et on prévoit des plan B, C ou D., mais pas trop non plus ! Sinon on doute.
  • Préparer la logistique : comment j’y vais ? À quelle heure je dois me lever ? Et donc me coucher à ? Mais aussi, à quelle heure je dois manger ?
    Pour New-York, c’est un peu particulier, le départ n’est pas au même endroit que l’arrivée. Il faut donc descendre 60 000 personnes à Staten Island. Mon départ à lieu à 11 h, mais je devrai me rendre à la navette à 5h. La veille, on s’organise donc pour avoir de quoi petit-déjeuner là-bas, se couvrir et ne pas avoir froid. Prenez des affaires que vous ne souhaitez pas remettre. Vous pourrez les laisser sur place et ceux-ci seront donnés.
  • Préparer son mental : douche, massage, étirement, méditation, repos… C’est aussi pour ce moment là que la préparation « mentale » et bien-être que j’ai faite m’est utile. Je me sens bien.
  • Préparer sa course : Bien sûr c’est le moment des derniers instants de doute qui seront là jusqu’au départ : Bien sûr c’est le moment des derniers instants de doute qui seront là jusqu’au départ : Est-ce que mon ravito ça va ?… Puis finalement, on se concentre sur ce dont on est sûr. Ou vais-je retrouver Ariane pour qu’elle me donne un « push de cheering » ?
  • Puis suite à mon premier marathon, ce que je ne voulais pas louper cette année c’était mon ravitaillement. Je vérifie les points d’eau. Il y en aura partout et je n’en louperai pas un seul.
  • Puis il est temps de dormir… Car demain, on court 26,2 miles.

L’avant-course :

J-J :

Le réveil est très matinal, 4h. Mais cette excitation, ce sourire bête sur le visage. Je ne suis pas seule, Ariane m’aide aussi à m’apaiser. C’est comme la bonne fée qui est la pour te dire « non c’est bon tu as tout » au moment où tu es sûre d’avoir oublié un truc.

Je prends un porridge et de quoi manger 2h avant la course.
Mes chaussures qui m’ont suivi pendant 12 semaines de prépa, les New balance 1080 : OK

Mon legging beaucoup trop génial avec plein de poche pour mettre mes ravitaillements : OK

Mon ravitaillement justement ! Cette année pas de gel ou autre ce sera compotes Bio (Vitabio) en gourde et bonbons Stimium. Je les ai testé sur toutes mes sorties de plus de 20km. La gourde c’est super pratique. J’en mets une dans chaque poche. J’en prendrai tous les 5km. Les bonbons Stimium seront pour la moitié. Des le 20è j’en prendrai un tous les 5km aussi.

En haut j’ai choisi un t-shirt New Balance noir : Je sais que je me sens bien dedans. Il ne me moule pas trop, est léger et je me sens bien avec.

Accessoires : Je ne prendrai pas grand chose car je ne compte pas courir en musique. J’ai juste ma ceinture Flipbelt pour ranger mon téléphone. Je ne le sortirai quasiment pas car cette course, je souhaite la vivre à fond. Les images seront dans ma tête ainsi que mon vécu que je peux finalement aussi bien partager aujourd’hui avec vous avec des mots.
J’ai bien sûr mon meilleur allié, ma montre Garmin Fenix 5s mais aussi mes rituels : mon stick à lèvre et… l’imodium. C’est le petit « au cas où ». Et oui, la course accélère souvent le transit et sur 42, 195km ça peut-être compliqué. Et je peux vous dire que j’ai bien fait de les prendre. Mais ça je vous raconte après.

La tenue spéciale NYC : Un sweat à donner et un bonnet ainsi qu’un poncho.

La tenue est prête, je me motive en musique. Un dernier encouragement d’Ariane, je lui passe la main pour qu’elle partage avec vous mon aventure sur instagram. Et c’est parti. Je vais retrouver la (vraiment géniale) Team New Balance avec le (beaucoup trop génial) Manu qui me fait rire de bon matin et ça détend.

Il fait nuit lorsqu’on rejoint le bus mais en route le soleil se lève sur New-York et nous offre des paysages magnifiques. C’est à ce moment là que je réalise que je suis bien plus reconnaissante de pouvoir vivre se moment que stressée par ma course. Avoir la chance de courir un distance qui change une vie dans un tel cadre et bien entourée. Pas un nuage sur NYC, pas trop froid… La météo s’annonce parfaite.

On a donc 5h à attendre avant le départ. Mais finalement ça passera très vite. Je fais une petite méditation. On décide de prendre le départ à 3 et même de se suivre avec Tess. Objectif : faire le marathon à 6’30.

1h avant le départ : Petit quoique…

Ce n’était absolument pas prévu, mais mes règles débarquent. On n’en parle pas mais oui, ça arrive. Le mental peut bouleverser beaucoup de choses. Par contre pour moi c’est le moment où je sais que ça va surement m’handicaper, les crampes d’estomac sont déjà la. Je prends donc aussi de suite l’imodium car messieurs, je suis désolée si vous ne le saviez pas (et si vous ne souhaitez pas le savoir… je pense que c’est tout de même important). Chez certaine c’est le premier ou d’autres le second jour mais c’est cadeau : nausées, diarrhée, douleurs, déprime… On a toutes nos symptômes mais c’est rarement un moment fun.
Après pour le coup, je n’ai rien à faire, je ne pourrais pas agir sur ça. Mon mental sera mon allié.

Puis ça y est… Il est temps d’aller dans le SAS de départ ! L’excitation est au top.

La course : 

On y est punaise ! On laisse les vêtements chauds pour rejoindre de Pont Verrazano-Narrows ! Je vais courir mon second marathon ! De ne pas prendre le départ seule me rassure aussi. Je me dis que Tess sera mon Ariane de Paris. Toute aussi lumineuse et positive.
Un boulet de canon qui retentit, New-York de Franck Sinatra en fond sonore… On y va ! C’est parti !

1er mile : On a juste traversé le pont et on est déjà là. Le sourire sur le visage, on commence à voir les supporters.

Le saviez-vous : Le marathon de NYC compte plus de 2 millions de supporters.

De la musique, des panneaux… Et une ambiance qui me touche beaucoup. C’est bienveillant et tellement porteur.

5km : On est super régulières et c’est un beau moment à partager. Mon ventre me fait vraiment peur, car pour le coup ça va moyen. Mais je me concentre sur autre chose (comme lire les messages anti-Trump et humoristique tout le long du trajet). Je prends quelques gorgées de compote à un ravitaillement d’eau.

10km : L’ambiance est magique, je danse et chante. On traverse tout le long de Brooklyn ! (Tu peux voir la carte ici)

15km : Je sens qu’avec Tess, on commence à ne plus avoir la même allure. Et petit à petit dans la foule, on se perd. Je m’en veux mais je sais aussi que je n’aurais pas tenu moins ou plus vite.

17km puis 18km… J’ai réussi ! Je ne me suis pas arrêtée ! Là où à Paris mon marathon avait commencer à me faire souffrir ! J’y suis et je chante ! Je kiffe !
Je kiffe moins mon genoux qui commence à me faire quelques rappels de ma blessure de juillet. Mais pareil, je me concentre sur autre chose : Au 25è je vais voir Ariane !

25km : Après deux ponts (mais toujours sans marcher !… Oui je suis trop heureuse)… Je la vois ! Et là (même en écrivant), c’est l’émotion qui monte. Je cours vers elle ! Et je suis trop heureuse de la voir, et qu’elle soit là. Mon pilier dans ma vie, à chaque instant. Mais je sais aussi que je ne peux pas m’arrêter ni trop pleurer, car il me reste 17km. Je suis bien, mais il reste 17km.

28km : Je continue à prendre tous les ravitaillements et je fais une pause toilette. Absence de glam’ mais c’est ça aussi la vraie course.

On passe par le Queens, Manhattan… L’ambiance est dingue ! Des sourires, encouragement !

30km : Coucou toi ! On ne s’était pas rencontré à Paris, mais je suis ravie de faire ta connaissance : Monsieur le Mur. Mes jambes commencent à être vraiment lourdes et douloureuses mais je ne ralentis pas et je ne m’arrête pas. Par contre… J’ai plus d’un kilomètre d’écart entre ce qui est annoncé sur les panneaux et ma montre… Ce point occupera 50% de mes pensées jusqu’à l’arrivée.

Puis j’en profite… Dans le Bronx, une nana distribue du Coca, j’en prends un verre !

35km : On est à Manhattan. On sait qu’on arrive. C’est ce moment où tu te dis… « J’ai fait 35km ! Il ne m’en reste plus que 7 !… Mais plus que 7 à mon allure… C’est une heure ! » . Mais c’est aussi le moment où tu ne lâches rien !

40km :

« Punaise ! Je n’ai pas marché ! » « Punaise ! J’y suis ! » « Punaise ! Je vais faire moins de 5h et être dans le New-York Times » «  Punaise mais où est Ari’ » « Punaise ! Je cours à New-York »

Je réalise sans réaliser, mais une vague de joie m’envahit ! Je me demande comment mon corps fait, je le remercie et je continue. Et je souris alors qu’en vrai je ne sais plus comment mes jambes arrivent à me porter.

26,2 miles / 42,195km : Je suis à nouveau marathonienne en 4h53 !

Bon ok j’ai réussi à faire 44,5km mais on ne m’avait pas parlé de la ligne bleue ! Je mets donc plus de 30min en moins qu’à mon premier marathon, mais surtout des tonnes de plaisir en plus ! J’ai l’impression d’avoir vécu le marathon que je rêvais de faire un an plus tôt.

J’ai ma médaille. Je n’en reviens pas, ce marathon, c’est tellement bien passé, j’ai pris beaucoup de plaisir et j’ai ressenti beaucoup de choses. Je récupère aussi mon poncho car mine de rien… La nuit tombe et je ne pense désormais qu’à partager ce moment avec Ariane et la retrouver.

 

L’après-course :

L’excitation est toujours là et la joie ! Mais aussi l’envie de la partager avec toute l’équipe New Balance. Un tour à la douche, appeler la famille, un petit massage à l’huile d’arnica et on se retrouve tous pour aller fêter ça. On oublie les talons, mais on se fait beau et on passe un super moment ! Fêter la victoire ! Manger mon premier burger new-yorkais !

Le lendemain, la descente des escaliers du métro est un peu difficile, mais je porte ma médaille ! Je la porterai même pendant 2 jours ! Car là-bas, tu peux. Tu peux être fière de toi !

On marchera pas mal, mais j’aurais le contre coup du marathon en rentrant en France.

Mais alors…

Mon Marathon de NYC en quelques mots :

Ce fut mon plus beau moment sportif. Une course magnifique par son ambiance, mais aussi parcours qui nous permet de visiter tout New-York. Le parcours est exigeant, car il compte pas moins de 5 ponts, mais laissez-vous porter par l’ambiance. Il y a énormément de ravitaillement en eau !

Cette course m’a émue, bouleversée, motivée, boostée. Pour la première fois je suis réellement fière de moi et je n’ai pas peur de le dire. J’ai aussi pour la première fois vécu cette course pour moi et non ce que pourraient penser les autres. Je n’avais pas d’objectif particulier en dehors de le finir une nouvelle fois. Je suis fière d’avoir fini sans marcher ! Fière d’avoir dépassé mes petites douleurs en quelques secondes. Fière d’avoir vécu ma course à fond en partageant aussi avec les gens autour. 

Pourquoi tu cours un marathon ?

Pour la préparation : Qui me donne un but à ma pratique du sport en plus que de me sentir bien. Cette prépa qui est un challenge avant le challenge. Elle que tu détestes au bout de 10 semaines, mais que tu aimes aussi follement. Car grâce à elle tu te dépasses et tu en arrives même à te surprendre. Tu t’améliores et tu sens l’échéance arriver.

Pour le rituel : Aller chercher son dossard, attendre le départ… Cette ambiance qui te met petit à petit dans ta course.

Le bouleversement dans ta vie : Car pour moi, chacun de mes marathons auront définitivement changé quelque chose en moi. Je ne voulais pas écrire ce CR à J+1, car je souhaitais redescendre du nuage, mais pleinement pouvoir voir ma course. Car 2 mois après j’en ressens encore les bouleversements. Mon marathon de NYC m’a donné la force de lancer Bonjour Le Shop. Car la vie est comme un marathon. Ce n’est pas facile, tu as même des petits dysfonctionnements ou choses imprévus. Mais finalement, tu peux y arriver. Encore aujourd’hui, les mots me manquent, mais je sais en mois que les marathons laissent une trace.

Pour la distance : J’adore courir. Je ne suis pas rapide, mais j’aime l’endurance. Ma distance favorite est le semi-marathon. Le marathon est pour moi l’occasion de courir pendant 3 mois ma distance préférée, mais surtout de me dépasser à la fin. Je cours simplement, car j’aime ça vraiment. Si je ne cours pas une semaine, lorsque je remettrai mes baskets, je sais que j’aurais le premier souffle qui met des papillons dans l’estomac.

Pour l’ambiance : On est tous uni vers un même objectif et ça crée quelque chose de particulier.

Pour la médaille ! Mais surtout à NYC, car tu peux la porter 2 jours et les gens te félicitent !… Bah quoi… Miss France, elle garde bien son diadème toute l’année ! Je peux bien être fière quelques jours. Et puis sinon j’ai fait une affiche, pour chaque jour me rappeler ce moment. Et mon dossard est sur mon frigo.

Un autre ?

Je sais plus que jamais que j’adore courir. Mais surtout, j’adore courir longtemps ! Je pense recourir un marathon. J’ai quelques idées et surtout un, qui ne surprendra personne : Londres. Pour tout ce que cette ville m’a apporté, ce lien particulier que j’ai avec, etc.

Tests et avis

Durant 12 semaines j’ai testé plein de choses et voici mes retours, comme promis :

Mes produits validés et que je recommande :

Avant la course :

– Mon porridge maison (recette)

Ravitaillement :

Compote Vitabio : mes préférées pour l’effort sont pomme – mangue – acerola. C’est super pratique à transporter avec le format gourde. Et surtout, on peut consommer la quantité qu’on veut puis on peut refermer.

Bonbons Stimium : pro-energy. C’est un petit coup de boots qui est gourmand.

De l’eau : J’ai bu à chaque ravitaillement et c’est pour moi clairement insensible.

La tenue :

Brassière Anita : Pas de frottement ou brûlure durant ma prépa. J’en ai eu une mini dans le dos lors du marathon mais par ma faute, car je l’avais mal mise. Mais clairement, ce sont les meilleures brassières. Le maintien est idéal. Alors en effet, le rendu est différent, mais on est bien pendant sa course.

Legging New Balance ♥︎ : mon coup de cœur. J’en ai parlé plein de fois ! Je l’adore pour tout ! La taille haute, le détail transparent, les poches… Le mien est de l’ancienne collection, mais vous avez du choix sur le site.

T-shirt New Balanceceux sont mes préférés, car ils ne moulent pas, sont respirants et surtout résistent au temps et n’accrochent pas les odeurs de transpiration.

Ceinture Flipbelt : un accessoire incontournable pour moi. Idéale pour stocker toutes ses affaires et ne plus y penser.

Chaussures : New Balance 1080
Un coup de coeur aussi. Moi qui courrais avec la Pegasus depuis longtemps, j’ai vraiment senti à quel point il était important d’avoir une chaussure adaptée à soi. Pour rappel, je l’ai aussi fait valider par mon podologue.

Gramin Fenix 5s : toutes les informations sont ici.

Bien-être :

Apivita Crème Anti-Frottements : naturelle et simplement géniale. Je cherchais une alternative aux crèmes pas très clean. C’est trouvé ! Testé et approuvée ! Elle est même mieux que la Nok.

Remerciements :

New Balance : Pour cette aventure qui a changé beaucoup de chose et cette équipe qui a rendu le séjour encore plus magique. J’ai découvert une gamme de produits technique et adapté à ma pratique et bien plus. Un simple merci n’at pas assez et les mots me manquent, mais merci pour tout.

Ariane : Mon alliée de chaque instant. Un soutien quotidien. Vivre ces moments ensemble, c’est à la fois follement simple et de la folie. Merci, de me suivre dans mes folies, m’aider à grandir et pour tout.

Zmirov : D’avoir pensé à moi et de m’avoir permis de vivre un moment que je ne pensais jamais vivre.

Mes abonnés, lecteurs, amis… Pour votre soutien et de croire en moi-même quand des fois, je doute un peu. Merci pour votre bienveillance.