Il approche à grand pas ! Le Premier Marathon de Bordeaux !  Celui-ci aura lieu le 18 Avril 2015 en nocturne. Nous sommes donc à J-50… 7 semaines ! 
Le parcours du Marathon de Bordeaux Métropole emmènera les coureurs au cœur du site Bordeaux, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO , puis traversera plusieurs communes voisines, quelques châteaux et vignobles de renom. Un joli programme pour cette première en France : une course de nuit !

Dès les inscriptions ouvertes, je me suis inscrite à… ma première course et mon premier Semi-Marathon ! J’ai une petite boule dans le ventre quand j’en parle. J’ai commencé mon entrainement il y a 4 semaines avec le programme préparé par Fred.
Un semi-marathon c’est 21km, c’est donc une course qui se prépare. N’ayant jamais fait de semi ni de course je ne me voyais pas trop vous parler de quelque chose que je ne connaissais pas et je n’ai pas eu à réfléchir longtemps pour trouver les personnes qui pouvaient le faire.
J’ai contacté l’association A2 Running ! 
A2 Running c’est quoi ?
C’est une team de passionnés du running qui n’a qu’un but : Courir à plusieurs, afin de se motiver mutuellement, de partager les expériences et de papoter un peu !
Ils partagent leur passion en proposant des sessions hebdomadaire de running. Un petit tour / parcours qui commencera tout doux et qui, pourquoi pas, peut devenir un truc régulier ! 

Pour y participer, rien de plus simple ! Il vous suffit de vous présenter au miroir d’eau tous les mardis et jeudis à 19h30.
   
Aujourd’hui des membres d’A2 Running répondent donc à mes questions sur le semi et leurs réponses sont on ne peu plus motivantes et passionnées ! Je me suis permise de réduire un peu le contenu pour le blog mais vous retrouverez l’intégralité de leu interview ici !

Maintenant place aux réponses de Jori, Marion, Adeline, Christine, Alice et Louis.

L’AVANT :
Comment vous préparez-vous au semi-marathon ? (Combien de temps avant ? Quels types d’entrainements ? A quelle fréquence ?…)
Votre hygiène de vie change-t-elle en vue du semi ? (nutrition, sommeil, sorties…)

J. : Prendre l’habitude de courir au moins 2 fois par semaine (environ 1h) dans le mois qui précède.
Manger moins le soir pour mieux dormir.
Commencer un régime de pâtes au moins 10 jours avant la course : la veille au soir ça ne sert à rien.

M. : Avec un peu d’entraînement cette distance me semble très rapidement accessible et à mes yeux c’est donc ça l’essentiel : s’entraîner au moins 3 fois par semaine et sur l’une des sessions, allonger la distance semaine après semaine. 

Ad. : Préparation sportive : 10 semaines avant avec 3 entrainements par semaine (1 sortie normale, 1 sortie fractionnée, 1 sortie longue)
Hygiène alimentaire (1 mois avant) : plus d’alcool et des repas équilibrés et en phase avec les entrainements (féculents, légumes, fruits, poisson, oeufs, poulet) et au moins 1,5l d’eau par jour 
Les sorties, c’est en fonction des circonstances mais avec modération.

C. : J’appréhende de me blesser, je n’ai donc pas suivi de plans très stricts, 3 sorties par semaine dont une sortie de plus en plus longue (maxi 18-19 km).

Al. : J’essaie de maintenir un rythme agréable de running tout au long de l’année, et huit semaines avant, je monte en intensité. En ce qui concerne mon hygiène de vie, j’essaie de boire plus d’eau (2L par jour) et de couper l’alcool au moins deux semaines avant. Côté alimentation, rien de bien spécifique car j’essaie de bien manger de toutes les manières, mais je coupe les sucreries et le gras « fast food » et je multiplie les green smoothies, qui rythment mon quotidien depuis plus d’un an déjà. 

L. : Pour un semi, je ne change pas d’habitudes de running, c’est-à-dire que si le semi est le dimanche, je vais courir le mardi, jeudi comme d’habitude, et parfois une petite sortie de 2-3 Km le samedi, afin de me rassurer et voir que je n’ai pas de douleur, de courbature, de contracture ou autre. 

Mon hygiène de vie change seulement la veille du semi, en buvant plus de 2L d’eau (Vichy/St Yore) et en mangeant un plat protéiné la veille (pattes/blanc de poulet)
L’EQUIPEMENT :
Quelles chaussures choisir ?
Un short ? Une polaire ? Un petit T-shirt ? Un gros jogging ? Comment affronterez-vous le semi marathon de Bordeaux? (rappel : avril = pas très chaud et nocturne)
J. : Les chaussures : autant choisir une bonne paire avec lesquelles on fera 1500 km (cf. mon podologue)
Pour la tenue : à partir de 11-12°, courir trop couvert n’est pas recommandé : on transpire vite et notre corps s’épuise davantage à faire baisser la température corporelle. (je me suis fait avoir lors de mon 1er semi à Barcelone : il faisait que 12-13° mais au bout de 14-15km, c’était vraiment chaud !
M. : Une course officielle peut parfois être un peu inconfortable car elle implique d’anticiper le froid, la chaleur… à titre personnel, je préfère avoir un peu froid sur la ligne de départ mais courir ensuite sans encombre. J’aime assez courir léger ! Si au début un sweat autour de la taille ou un t-shirt manches longues retroussé n’ont pas beaucoup d’impact, ils peuvent devenir gênants au bout de 15 km ! Par ailleurs, et même si cela ne m’a pas fait souffrir durant la course, le port du short peut occasionner des frottements et des brûlures. Un short près du corps du type corsaire ou cycliste me semble donc indispensable, quitte à ajouter son short favori par dessus. 
Ad : Je choisi des nouvelles chaussures 1 mois avant le semi afin de les faire avant 😉
Je porte un collant plus ou moins chaud suivant la température, mais je n’aime pas les shorts à cause des frottements.
Pour le haut je porte des t-shirts plus ou moins chauds en fonction de la température et en cas de pluie ou de vent, je porte une veste coupe-vent.
Sur la tête, une casquette en cas de pluie et un bonnet par grand froid.
C. : Pour le premier, j’ai eu un problème de chaussures, j’ai donc couru avec des chaussures quasi neuves (2 sorties pour les tester), ce n’est pas conseillé mais ça a quand même marché.
Vêtements : difficile de prévoir le temps à cette période de l’année. J’opterai pour le système oignon : un tee-shirt et un coupe-vent avec éventuellement une troisième couche pour l’attente + un legging. Après quelques déconvenues, je préfère avoir un peu froid au départ et éviter l’effet sauna sur la fin. A adapter en cas d’hiver tardif ou de pluie (bonnet, gants,… sac poubelle avant le départ).
Al : Toujours choisir des vêtements et des chaussures avec lesquels vous avez déjà couru ! L’erreur de débutant, c’est de vouloir porter son beau vêtement tout neuf et, au final, de se retrouver avec des ampoules ou des traces de frottement post-course. Bien tester au moins trois ou quatre semaines avant ses chaussures de course, et tester sa tenue sur une sortie longue dans les semaines qui précèdent.
Pour le semi de Bordeaux, un short est indispensable – plus long et on aura trop chaud. Un T-shirt manches courtes ou un débardeur, avec par dessus un haut manches longues que l’on peut soit attacher autour de la taille quand on court, soit jeter sur le bas côté. Mais pendant l’essentiel de la course, short et manches courtes ce sera parfait, même de nuit !

L. : Mon seul conseil serait d’avoir des chaussures en état, avec lesquelles on est habitués à courir. (Il faut toujours un petit temps d’adaptation avec les chaussures, donc je déconseillerais de se lancer dans un semi dans une paire avec laquelle on n’a jamais couru). 
PENDANT :
Quelles sont vos habitudes ? (musique, collation, ravitaillement, papotage)
J. : S’échauffer un peu avant la course : 10-15 minutes à trottiner, quelques étirements doux.
Surtout : NE PAS COMMENCER TROP VITE !! Erreur de débutant : tout le monde part très vite, et on a naturellement tendance à vouloir les suivre. Forcez-vous à ralentir les 5-6 premiers kilomètres ! Votre rythme naturel reviendra par la suite.
C’est beaucoup plus sympa de doubler à partir de 8-10 kilomètres !
Le fameux « mur » : pour moi, il arrive autour des 18km. C’est là où le mental est important.
Enfin, j’ai l’habitude de courir avec une petite bouteille d’eau (30-35cl) après le 1er ravitaillement. 
Pas de musique : au bout d’une heure, ça devient pénible et puis tous les copains d’A2 seront là !
M. : L’ambiance d’une course officielle est tellement galvanisante que j’aime profiter de tout : le public, les pas des coureurs, la musique, la ville ! On vit la course à la fois ensemble et de manière individuelle et ça peut être très fort, on se nourrit de tout ce qu’il y a autour. 
Pour les ravitaillements, je bois de l’eau tous les 5 ou 10 km, c’est essentiel. Par contre je préfère apporter mes propres gels ou barres, car je n’arrive pas à mâcher, respirer et courir tout à la fois. Or, lors des ravitaillements, sont souvent proposés des raisins secs ou des fruits.
Ad. : Je profite des ravitaillements mais je n’emporte rien sur moi.
Je bois de l’eau tous les 5 km mais je ne mange que au 10 km et au 15 km
C. : Je n’écoute pas de musique pendant les courses, je préfère rester en contact avec ce qui se passe autour de moi et dans ma tête. 
Plus que sur un 10 km, je fais attention à ma vitesse au départ de la course, c’est facile de se laisser entraîner.
Boisson  : j’avais à la main une petite gourde (250 ml) que j’ai re-remplie pendant la course. 
Collation : Pour mon deuxième semi, je me suis arrêtée à tous les ravitaillements, tant pis si j’ai perdu un peu de temps. J’ai pris une rondelle de banane à chaque fois. Ca a bien marché, pas de coup de pompe. 
Al. : Pas de musique pendant la course – on perd tout contact avec les autres coureurs et on rate l’ambiance qui est souvent si spéciale… J’ai tendance à boire lors de chaque ravitaillement (et ainsi ne rien porter sur moi), mais prendre mes propres gels pour l’alimentation (qu’il faut avoir testé avant aussi of course). Si je cours avec quelqu’un (ce qui est quasiment tout le temps le cas), j’aime pouvoir papoter pour passer le temps, ou vers la fin me distraire de la difficulté. Si je cours seule, je reste attentive aux personnes qui m’entourent qui semblent en difficulté, afin de les encourager. La course, c’est la solidarité. 
L. : J’ai en effet mes petites habitudes pour le semi (j’en ai fait que 5 cependant).  Mais bon, musique OUI, si le semi n’est pas spécialement joli, qu’il y a peu de monde… Pour Bordeaux, je déconseille la musique vu le monde qu’il y aura le bord de la route, c’est beaucoup plus motivant d’entendre les gens. 
Papotage NON ! personnellement, je n’arrive pas à me concentrer et je n’ai pas envie de risquer un point de coté en bavardant. 
Ravitaillement : oui ! De l’eau et 2 collations : une au 10K et une au 17 K (celle du 17K est la plus importante à mes yeux, car c’est généralement le moment où je « tape » le plus dans les réserves.
APRES :
Quelles sont les sensations que vous ont procuré vos précédents semi ?
Une heure après : Dodo ou prêt à danser toute la nuit ?
J. : Une grande joie et une fierté d’avoir réussi. J’adore la médaille à la fin ! Bien se réhydrater est fondamental.
M. : Le « après » est tellement magique ! Tous les sentiments se mélangent : la fierté d’avoir été au bout, le plaisir d’avoir terminé, la joie de partager cette sensation avec les copines ou la famille, le souvenir des débuts et de la progression, l’ambiance générale. Et puis ensuite vient le régal devant l’assiette pleine qui peut être engloutie sans complexes. 
Côté sommeil c’est un peu plus compliqué. Dans les heures qui suivent j’étais épuisée mais comme dopée à la caféine ! Par ailleurs, j’ai trouvé indispensables les étirements pratiqués entre 1h et 3h après. Il y a des sons de cloches très différents quant à la pertinence des étirements après la course ou plutôt le lendemain mais je crois qu’il faut avant tout écouter son corps.
Ad. : J’espère être moins lessivée qu’au 20 km de Paris.
Mais 1h après, prête à danser toute la nuit !!!!
C. : Douche ou bain froid (c’est un peu dur mais ça fait du bien) puis dans l’après-midi sortie à vélo ou à pied histoire de se remettre en mouvement. Le lendemain, j’ai fait un run de décrassage, 5 km en courant tout doucement.
La difficulté pour le semi de Bordeaux c’est le timing. Je serais plutôt tentée par du repos et une sortie le lendemain matin.
Al. : La fin d’une course est un mélange de tellement de choses : le soulagement d’avoir terminé, la nostalgie d’être arrivée si vite au bout de son défi, l’envie de recommencer (mais ça, ça vient plus tard). Quand je franchis la ligne d’arrivée d’une course, je pousse un cri qui vient du fond du cœur, de mes tripes et qui hurle toute ma fierté d’en être arrivée là. J’aime la sensation de soulagement que ressentent mes muscles lorsqu’enfin je le laisse se reposer. J’aime la sensation d’accomplissement et d’aboutissement qu’amène la fin d’une course. Et j’aime cette fin collective, ou tout le monde autour de toi a vécu la même expérience et a partagé l’émotion avec toi. C’est en cela que la course à pied est si addictive ; je pense honnêtement que nulle part ailleurs on peut trouver une compétition à la fois individuelle et avec une solidarité collective aussi extraordinaire. Du coup à la fin d’une course comme un semi, j’ai beau être fatiguée, j’ai une pêche d’enfer et qu’une seule envie : recommencer.
L. : Mon rituel est souvent le même : Douche, puis sieste d’une heure, puis un tour en vélo pour se dégourdir les jambes, et favoriser la récupération.

RESUME :

L’AVANT : 
Préparation sportive : 10 semaines avant avec 3 entrainements par semaine (1 sortie normale, 1 sortie fractionnée, 1 sortie longue)
Hygiène de vie : Bien boire (1,5 à 2L d’eau par jour), stopper l’alcool et les excès 2 semaines avant et surtout bien dormir.

L’EQUIPEMENT :
Toujours choisir des vêtements et des chaussures  avec lesquels vous avez déjà couru !
On évite les shorts en raison des frottements mais on court léger car vos corps vont vite se réchauffer seuls et après 15km, un gilet autour de la taille peut devenir très embêtant.

PENDANT :
S’échauffer un peu avant la course : 10-15 minutes à trottiner, quelques étirements doux.
Surtout : NE PAS COMMENCER TROP VITE !
Pas de Musique : On profite de l’ambiance de la course qui est souvent si spéciale. 
Ravitaillement : On boit un peu et on teste avant le jour J l’alimentation (gel, fruits…) qui nous convient pour éviter les petits coups de mou.

J’espère que ces réponses vous ont plu et motivé pour affronter ou vous inscrire à un futur Semi-Marathon.
Personnellement j’ai adoré les lire et les relire ! Surtout les « après »… tellement motivant ! Je vous invite à les lire en intégralité ici.

Maintenant passons au projet…

On en avait rapidement parlé mais je crois qu’aujourd’hui il est temps de les lancer… Les sessions #RunDarlingRun. Car le running est bien plus qu’un effet de mode, c’est aussi mettre le pied dans une nouvelle communauté. 

A l’image d’A2 Running mais aussi des blogueuses parisiennes (Anne Dudbndidu : Top du top des blogs sport FR pour moi ! ) je souhaite organiser une session running mensuelle, pour se rencontrer, échanger, partager et passer un bon moment et pourquoi pas avec quelques surprises…
Depuis deux mois je réfléchi à l’organisation de ce moment. J’ai rencontré A2 Running pour échanger et voir comment préparer ce rassemblement au mieux.

Qu’est que ce que sera la session #RunDarlingRun ?
Une course ouverte à tous ! Un moment de partage sans chercher la performance.
Pour pouvoir toucher le plus de personnes je m’associe à Alexandra alias Mademoiselle Modeuse qui organise déjà des sessions running sur Bordeaux avec sa team #Crewdesmodeuses.

Nous vous proposons donc deux courses d’environ 30-45min :
#Crewdesmodeuses : 5km à 8km/h
#DarlingCrew : 8km à 10-11km/h
On démarre toutes en même temps et on se retrouve à la fin tous ensemble pour d’étirer et faire un petit peu de renforcement musculaire sous les directives d’A2 Running.

Pas de crainte, nous courrons autour des quais. Si vous fatiguez un peu, retour à pied au point de rendez-vous. On ne perd personne et chacun à son allure.
La première session #RunDarlingRun aura lieu le 15 mars à 10h30 !

Donc dès aujourd’hui inscrivez-vous à l’événement sur Facebook !



J’ai hâte de vous rencontrer enfin ! 
J’espère que cet article vous à plu et je vous souhaite un excellent week-end !
Photos © Caroline Bizard